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Afin de lutter contre la propagation du coronavirus SARS-CoV-2, les gouvernements du monde entier envisagent d’exploiter les données des smartphones. L’idée serait
de collecter les données de géolocalisation des smartphones des citoyens, puis de les exploiter sous une forme anonymisée afin de cartographier la propagation de la maladie. En Europe, deux États membres de l’UE utilisent des applications de traçage numérique pour lutter contre la pandémie. La Pologne, avec l’application « Home Quarantine », exige la prise de selfies tout au long de la journée pour prouver son confinement. Quant à l’Irlande, elle a instauré une application mobile de suivi reposant
sur le consentement de l’utilisateur. Pour l’instant, ces dispositifs sont davantage répandus en Asie. Un groupe composé de 130 chercheurs de huit pays, dont la France, sont déjà en train de réfléchir à une application commune qui respectera le RGPD (règlement général sur la protection des données). L’utilisation de ces applications reposera sur la technologie Bluetooth des téléphones mobiles dans un cadre anonyme et sur la base du volontariat. Elle stockera via un cryptage renforcé l’historique
des connexions entre les appareils dans le smartphone et non sur serveur central pendant une durée de deux semaines. Seules les autorités sanitaires locales seront autorisées à télécharger les données permettant d’informer les personnes susceptibles de contracter la maladie et leur recommander de se placer en isolement.