L’impression 3D, ou fabrication additive, a la cote en ce moment. En soi la technologie n’est pas nouvelle, puisque les premiers appareils ont vu le jour à la fin des années 80. Toutefois, ces appareils étaient chers. Il a fallu attendre 2007 pour que le prix passe sous la barre des 10.000 dollars. 15 ans plus tard, le secteur a connu une véritable révolution, avec des appareils accessibles à tous et des premiers prix commençant sous la barre des 200 euros. Mais comment fonctionne exactement l’impression 3D ? Quelles connaissances faut-il ? Est-ce que n’importe qui peut imprimer n’importe quoi ? Si l’on ne connaît personne autour de soi doté d’une imprimante 3D pour nous montrer comment cela fonctionne et nous donner des conseils, on peut vite se laisser intimider par la quantité d’informations techniques. Mais comme avec l’informatique, où il n’est pas nécessaire de savoir programmer un logiciel pour vérifier ses e-mails, vous n’avez pas besoin d’être un pro de la conception en 3D pour utiliser une imprimante. Voici notre guide pour découvrir les bases de l’impression 3D.
Elles servent à la fois de modem et de routeur, et offrent un accès filaire ou sans fil. Toutefois, même avec l’évolution des normes Wi-Fi, il est rare d’avoir du réseau partout dans la maison. Débit au ralenti, déconnexions fréquentes, voire impossibilité de trouver un signal… Pour un ordinateur, il reste toujours la possibilité de tirer un câble réseau jusqu’à la pièce qui pose problème, mais cela peut nécessiter de percer un certain nombre de trous pour le faire passer, et tous les appareils n’ont pas de port Ethernet. Heureusement, les constructeurs proposent des solutions, aussi bien pour étendre le réseau filaire que pour augmenter la portée du Wi-Fi. Selon votre budget, vous pourrez même choisir entre plusieurs réseaux Wi-Fi ou un seul couvrant l’intégralité du domicile. Voici notre sélection des meilleurs accessoires pour le réseau domestique.
CCleaner est l’un des logiciels les plus anciens de notre trousse à outils. Sorti en 2004, il a accompagné toutes les versions de Windows depuis XP. Son nom à l’origine était Crap Cleaner, que nous traduirons par le nettoyeur de déchets, pour rester poli. Il a ensuite été raccourci à seulement CCleaner. Depuis ses débuts, il se spécialise dans deux fonctions : nettoyer les fichiers superflus qui s’accumulent dans le système, et éradiquer les erreurs dans la base de registre de Windows. Il parvient ainsi à faire un grand coup de ménage, et efface les fichiers volumineux dans les dossiers temporaires et la corbeille, ainsi que les éléments qui peuvent porter atteinte à la vie privée, comme la liste de fichiers récemment ouverts. Avec les années, l’éditeur a également ajouté d’autres outils intéressants qui peuvent aider à garder votre ordinateur en forme. Découvrez donc comment faire le grand ménage avec CCleaner.
L’empreinte carbone numérique, représente autour de 2% du CO2 dans un pays comme la France. Pour réduire le bilan carbone et également alléger la facture électrique en ces moments difficiles, les principales solutions préconisées par les organismes gouvernementaux sont de faire un grand nettoyage parmi vos e-mails ou encore de couper le Wi-Fi. Ainsi, selon l’organisation Carbon Literacy Project, un e-mail standard génère environ 4 g de CO2 ; un e-mail avec une pièce jointe volumineuse produit jusqu’à 50 g de CO2. Envoyer une photo de vacances de 1 Mo à dix amis équivaudrait ainsi à parcourir 500 mètres en voiture. Des chiffres qui font tourner la tête alors qu’il y aurait 1,8 milliard d’utilisateurs de la célèbre messagerie Gmail, dont vous êtes peut-être. En tout, ce sont plus de 4,14 milliards d’individus qui disposent de boites e-mails. Alors, est-ce que nettoyer sa boite e-mail ou limiter l’envoi de messages est vraiment écoresponsable ? Dans cet article vous verrez que la vérité est parfois ailleurs et que les organismes appuient leurs recommandations sur des critères qui sont parfois à côté de la plaque ! Voici nos explications et nos conseils pour consommer moins d’énergie avec l’informatique, faire des économies et aussi un peu moins de mal à la planète.
Résoudre un problème d’ordinateur ralenti
« Après avoir installé une mise à jour, mon ordinateur est devenu très lent. Je ne sais pas par où commencer pour tenter de résoudre le problème. Avez-vous une idée ? »
Le premier conseil pour tout dysfonctionnement un peu étrange est de redémarrer l’ordinateur. Cela peut sembler curieux, étant donné que vous l’avez certainement éteint toutes les nuits. Mais ce n’est pas la même chose. Windows 10 et 11 intègrent une fonction qui s’appelle le démarrage rapide. Il s’agit en réalité d’une sorte de veille prolongée, mais limitée à quelques processus système. Autrement dit, au moment d’éteindre l’ordinateur, Windows enregistre une partie de la mémoire vive, qui correspond à l’état de certains processus, dans un fi chier sur le disque dur. Au prochain démarrage, plutôt que de perdre du temps à initialiser ces processus, il lui suffit de charger le fi chier dans la mémoire vive. Toutefois, pour ces processus, c’est comme si l’ordinateur n’avait pas été arrêté. Donc, s’ils sont en dysfonctionnement, celui-ci persistera malgré les arrêts de l’ordinateur toutes les nuits. Le seul moyen d’empêcher le démarrage rapide est d’utiliser l’option Redémarrer, au lieu de Arrêter. À ce moment-là, le système n’enregistre rien avant de s’éteindre et tous les processus sont correctement réinitialisés. Cela permet de résoudre bon nombre de problèmes. 1 Effectuez un clic droit sur le bouton Démarrer. 2 Sélectionnez Arrêter ou se déconnecter. 3 Cliquez sur Redémarrer. Si le problème persiste malgré un redémarrage, le coupable est bien souvent l’antivirus. Une mise à jour de Windows ou de l’antivirus peut créer un conflit ou un dysfonctionnement. En général, une simple réinstallation de l’antivirus permet d’en venir à bout. 1 Cliquez avec le bouton droit sur le bouton Windows, puis sélectionnez Applications et fonctionnalités (Windows 10) ou Applications installées (Windows 11). 2 Sélectionnez votre antivirus dans la liste, puis cliquez sur Désinstaller, et suivez l’assistant de désinstallation. Dans Windows 11 il faudra d’abord cliquer sur les trois points à droite pour afficher l’option Désinstaller. 3 Une fois la désinstallation terminée, redémarrez l’ordinateur. L’antivirus intégré, Microsoft Defender, est automatiquement activé. Prenez le temps d’utiliser un peu votre ordinateur afin de voir si le ralentissement est résolu. Microsoft Defender est devenu un bon antivirus depuis quelques années, vous pouvez donc utiliser votre ordinateur sans crainte. Décidez ensuite si vous voulez le conserver, ou alors réinstaller votre antivirus habituel. Dans ce cas, rendez-vous sur le site Web de l’éditeur pour télécharger la dernière version. Vous n’avez pas besoin de désinstaller ou désactiver Microsoft Defender. Il se désactive tout seul dès qu’un autre antivirus est installé. Enfin, si votre ordinateur est toujours lent, vous pouvez tenter d’identifier le coupable grâce au Gestionnaire des tâches. Pour l’ouvrir, effectuez un clic droit sur le bouton Démarrer et sélectionnez Gestionnaire des tâches. Si c’est la première fois que vous l’ouvrez, vous ne verrez qu’une petite fenêtre. Cliquez sur Plus de détails pour afficher des colonnes et des onglets. Cliquez ensuite sur l’entête de colonne Processeur afin d’afficher en haut de la liste les programmes qui utilisent le plus de puissance de calcul. Si vous en voyez un qui utilise près de 100 % pendant plus de quelques secondes, vous avez votre coupable. Il peut arriver qu’il ne bloque qu’un seul coeur du processeur. Dans ce cas, si vous avez un processeur avec quatre coeurs, vous verrez un programme utiliser constamment près de 25 % du processeur. Si le processeur n’est pas sollicité, faites de même avec la colonne Disque. Il est tout à fait possible qu’un programme monopolise le disque dur, et empêche même le système de charger ou d’enregistrer des données, créant ainsi un ralentissement généralisé. Une fois le coupable identifié, vous pouvez le désinstaller s’il s’agit d’un logiciel. Vous pouvez ensuite essayer de le réinstaller et voir si cela suffit à résoudre le problème.
Revenir à Windows 10
« Il m’est arrivé une mésaventure l’autre jour en démarrant mon ordinateur. Au lieu d’arriver sur le bureau, j’ai eu un nouvel écran. Je pense que j’ai dû aller trop vite car après, quand l’ordinateur a fi ni de démarrer, tout le bureau était différent. J’ai fi ni par comprendre que j’étais passé à Windows 11 sans le vouloir. Je n’aime pas cette nouvelle version. Est-il possible de revenir à Windows 10 ? »
Microsoft semble décidé à faire passer le plus de personnes possibles à Windows 11. Ce nouveau système d’exploitation n’équipe que 17 % des PC dans le monde, contre 68 % pour son prédécesseur, Windows 10. C’est un problème pour Microsoft, même si une partie de ces ordinateurs ne sont tout simplement pas compatibles avec les exigences très strictes de Windows 11. Il est d’ailleurs arrivé une mésaventure récemment, où des ordinateurs incompatibles ont reçu l’offre de migration, mais celle-ci a échoué avant d’arriver à terme. Toutefois, Microsoft devient de plus en plus agressif avec les ordinateurs compatibles, qui ont déjà affiché, plusieurs fois ces derniers mois, un écran de migration plutôt que le bureau habituel au moment de démarrer. Il suffit de refuser la migration et c’est fi ni pour quelques semaines, mais encore faut-il bien faire attention à cliquer sur le bon bouton. On a vite fait de penser que c’est qu’une mise à jour normale qui demande des permissions pour Microsoft Edge si l’on est un peu distrait. Je pense que c’est ce qui est arrivé dans votre cas. La bonne nouvelle est qu’il est possible de revenir en arrière. La mauvaise, c’est que vous n’avez que 10 jours pour pouvoir le faire sans vous prendre la tête. Passé ce délai, il faut avoir recours à une réinstallation complète de l’ordinateur. 1 Si vous êtes encore dans les temps, ouvrez le menu Démarrer et sélectionnez Paramètres. 2 Sélectionnez Windows Update dans le menu de gauche, puis cliquez sur Options avancées. 3 Ouvrez la rubrique Récupération. 4 Si vous êtes encore dans les temps, vous pourrez alors cliquer sur Retour en arrière pour lancer le processus. Si vous avez passé les dix jours, il faudra réinstaller complètement Windows. Dans ce cas, commencez par sauvegarder tous vos fichiers sur un support externe. Ensuite, rendez-vous à l’adresse https://www.microsoft.com/fr-fr/software-download/windows10. Cliquez sur Télécharger maintenant l’outil, et enregistrez puis ouvrez le programme MediaCreationTool22H2.exe. Branchez une clé USB que vous utiliserez pour installer Windows 10. Attention, toutes les données sur la clé seront effacées. À l’ouverture de l’outil que vous avez téléchargé, cliquez sur Accepter, puis sur Créer un support d’installation (clé USB, DVD ou fi chier ISO) pour un autre PC et cliquez sur Suivant. Sélectionnez la bonne version de Windows 10, puis choisissez votre clé, et patientez pendant que votre ordinateur télécharge Windows 10. Une fois terminé, il faudra démarrer l’ordinateur depuis la clé USB et lancer une réinstallation complète de Windows. À noter que la fi n de la prise en charge de Windows 10 arrivera en octobre 2025, soit dans seulement deux ans et demi. À ce moment il sera vivement conseillé de passer à Windows 11 ou même Windows 12 qui devra être sorti. Si vous avez dépassé les dix jours et que vous ne pouvez plus revenir en arrière automatiquement, je vous conseille de vous laisser quelques semaines pour vous habituer à Windows 11. Vous parviendrez peut-être à vous habituer aux changements, ce qui vous évitera quelques heures passées à tout réinstaller, avec le risque de perdre des données.
Le gouvernement travaille actuellement à la mise en place d’un nouveau bouclier numérique pour protéger les français en ligne. L’idée n’est pas nouvelle, mais le gouvernement a récemment donné plus de détails concernant certains éléments de ce bouclier. La première mesure est le filtre anti-arnaque. Il s’agit d’une liste noire de sites Web identifiés comme sites à arnaques. Pour rester transparent et éviter toute potentielle critique de censure, ce premier outil ne va pas complètement bloquer l’accès aux sites problématiques. En tentant d’y accéder, l’internaute verra s’afficher un avertissement. Il sera alors libre de continuer s’il le souhaite vraiment. C’est plutôt une bonne chose, car des sites peuvent être identifiés à tort parfois, et s’il n’est même pas possible de savoir qu’un site a été mis sur liste noire, par exemple s’il est bloqué sans avertissement, il peut être difficile de rectifier la situation. La première version, expérimentale, doit être déployée en septembre prochain pour la Coupe du monde de rugby. Une seconde version, enrichie et généralisée, viendra la remplacer pour les Jeux Olympiques de 2024. Ainsi, si vous recevez un message frauduleux, comme ceux qui circulent actuellement demandant de mettre à jour la carte vitale, et que vous cliquez dessus, vous serez prévenu. Attention, ce n’est pas infaillible. Le problème des listes noires est que les nouveaux sites doivent être identifiés et ajoutés à la liste. Les premières personnes à tomber dessus ne seront donc pas prévenues. La seconde mesure est le Cyberscore, modelé sur le Nutriscore alimentaire. Les sites les plus fréquentés recevront un indicateur, du vert au rouge. Cette fois ce n’est pas la fiabilité des sites par rapport aux arnaques qui est jugée, mais la sécurité des données. Chaque internaute pourra savoir si un site traite correctement les informations personnelles et données de paiement, avant de lui communiquer ses propres données (s’inscrire sur un forum, effectuer un achat sur une boutique en ligne…). L’emplacement de stockage des données sera également pris en compte dans la note. Le gouvernement espère que cela incitera les sites Web à mieux sécuriser les données. Enfin, le gouvernement compte mettre en place un dispositif de « certificat de majorité anonyme » pour empêcher les mineurs d’accéder aux sites pour adultes. Concrètement, il faudra utiliser une application pour vérifier son âge. Elle fera le lien entre un tiers de confiance, par exemple le fournisseur d’accès ou la banque, et le site adulte. Le site fournira un formulaire anonyme à l’application, qui le transmettra au tiers de confiance. Ce dernier le validera, créant ainsi le certificat de majorité anonyme qui sera transmis au site. Le site ne connaîtra pas l’identité du tiers, et le tiers ne connaîtra pas la nature du site. Reste à voir si le système fonctionnera effectivement comme prévu. De plus, il suffira d’utiliser un VPN afin de se connecter depuis un autre pays et ainsi contourner cette sécurité.
Faites très attention en ce moment si vous utilisez Booking.com pour réserver vos chambres d’hôtel. Le Groupement national des indépendants hôtellerie & restauration (GNI) a lancé plusieurs alertes sur une double cyberattaque qui se déroule en ce moment aussi bien contre les clients que contre les hôteliers. Les hackers visent d’abord les hôtels. Leur méthode est d’effectuer une réservation factice, puis de contacter l’hôtel. Le prétexte est assez ordinaire : la chambre est pour leurs parents, qui sont âgés. Ils vont avoir du mal à trouver l’hôtel, merci de bien vouloir confirmer l’itinéraire sur Google Maps… Le mail contient un lien, masqué par le service Bit.ly, qui ne renvoie pas vers Google Maps mais vers un virus. Si le réceptionniste ouvre le fi chier, son ordinateur est infecté et se met à collecter mots de passe, cookies et toute autre donnée accessible. Les hackers obtiennent ainsi l’accès au compte sur Booking.com. Pire, ils ont lancé une deuxième vague d’attaques où ils appellent les hôtels en se faisant passer pour Booking.com, à propos d’une facture que l’hôtel n’aurait pas payé au site de réservation. Ils connaissent même le montant qui est réellement dû, afin de mieux berner les hôteliers. Sans doute après avoir infecté leur ordinateur et avoir réussi à accéder à leur compte sur Booking.com. Cette première cyberattaque est grave, mais ne concerne que les hôtels et leurs employés. Toutefois, de nombreux clients se sont plaints d’un hameçonnage (ou phishing) plus classique, sans doute en utilisant les informations glanées grâce à la première attaque. Les clients de Booking.com reçoivent un message via la messagerie intégrée de la plateforme ou alors directement sur WhatsApp, message envoyé par les escrocs qui se font passer pour l’hôtelier. Ils leur disent que la réservation n’a pas pu être confirmée car leur carte bancaire n’a pas pu être vérifiée, un problème qui arrive fréquemment. Ils envoient donc à leurs victimes un lien à cliquer pour saisir leur carte bancaire et confirmer la réservation. Evidemment, le lien renvoie sur un faux site qui ressemble à Booking.com, mais qui leur permet de voler les informations. Prenez donc garde si cela vous arrive. La meilleure chose à faire est de vous rendre sur la plateforme en saisissant directement l’adresse booking.com dans la barre d’adresses de votre navigateur. Connectez-vous à votre compte et s’il y a effectivement un problème avec votre réservation, vous le verrez dans le statut de celle-ci. Dans le doute, appelez l’hôtel. Attention, dans ce cas, ne prenez pas le numéro sur Booking. com, au cas où l’hôtel a été piraté. Vérifiez plutôt dans l’annuaire ou sur Google, ou sur votre confirmation de réservation originale.
Pour le meilleur ou le pire, les objets connectés font désormais partie de notre vie et il est bien difficile d’y échapper. Truffés de capteurs, ces appareils sont très intrusifs et peuvent faire craindre pour notre vie privée. Toutefois, ils peuvent aussi apporter une vraie plus-value, et parfois même sauver des vies. C’est le cas notamment de l’Apple Watch. Cette montre connectée est capable de mesurer la fréquence cardiaque, effectuer un électrocardiogramme, elle enregistre également l’activité physique. Sans pour autant être un appareil médical, elle est capable d’alerter son porteur en cas d’anomalies. Et les témoignages se multiplient sur les réseaux sociaux de personnes qui auraient pu mourir sans ces alertes. Un utilisateur de Reddit, le plus grand forum du Web, a indiqué mi-février s’être senti fatigué après le déjeuner et avoir fait une sieste en mettant sa montre et son iPhone en mode Ne pas déranger. Au réveil, il a découvert une dizaine d’alertes comme quoi son pouls était trop rapide. Il a donc appelé son travail pour prendre son après-midi et se reposer, mais les alertes ont continué. Il a donc lancé une téléconsultation avec son médecin qui lui a demandé de vérifier les relevés de la montre concernant la fréquence cardiaque et le taux d’oxygénation du sang. Son docteur l’a envoyé directement aux urgences. Après une suspicion d’arrêt cardiaque, ils ont découvert une hémorragie interne. On lui aurait découvert une oesophagite, une gastrite, une duodénite et une hernie hiatale. Selon l’internaute, il n’aurait pas survécu sans une transfusion sanguine en urgence ! Dans un autre témoignage en décembre, une femme, à 37 semaines de grossesse reçu l’alerte que son pouls était à plus de 120 battements par minute, alors qu’elle était inactive depuis 10 minutes. Après avoir reçu deux autres alertes, elle s’est rendue à l’hôpital. Une fois là-bas, ils ont découvert qu’elle avait commencé l’accouchement et perdait beaucoup de sang à cause d’une complication de sa grossesse. Elle estime que son Apple Watch lui a sauvé la vie. Dès 2018, lorsqu’Apple a lancé l’Apple Watch 4 avec l’ECG, les premiers témoignages ont commencé, dont une femme qui a crédité l’Apple Watch pour lui avoir découvert une maladie cardiaque non encore diagnostiquée. La montre devient un lecteur de glycémie Et ce n’est que le début. Une prochaine version de l’Apple Watch devrait intégrer un capteur de glycémie en continu. Ce sera une véritable aubaine pour les diabétiques. Si ceux qui sont sous insuline ont déjà accès à des capteurs de glycémie en continu (un capteur est inséré sous la peau, et reste collé sur le bras pendant deux semaines avant d’être changé), un capteur intégré dans une montre serait beaucoup plus discret et pratique. Sans parler des diabétiques qui ne sont pas sous insuline en continu et qui doivent encore se piquer les doigts plusieurs fois par jour ! L’appareil ne serait toutefois pas encore tout à fait au point. Apple utilise une puce photonique qui fonctionne par spectroscopie d’absorption optique. En plus clair, cette technologie utilise un laser d’une longueur d’onde spécifique qui sera absorbée par le glucose. Elle mesure ensuite la lumière reflétée pour en déterminer la concentration en glucose, et donc la glycémie. Apple aurait déjà les premiers prototypes, mais ils seraient encore trop volumineux pour être commercialisables à l’heure actuelle.
L’iPhone 14 sauve aussi des vies
Et désormais c’est l’iPhone 14 qui commence à recevoir des témoignages similaires, même si la raison est différente. La dernière version de l’iPhone intègre la possibilité de joindre les secours par satellite lorsqu’il n’y a aucun réseau, par exemple en montagne. S’il n’est pas possible de passer des appels, on peut envoyer des messages écrits et sa localisation aux secours, et partager sa position avec ses proches. En décembre dernier, un couple dans une voiture en Californie est sorti de la route et est tombé dans un canyon. Grâce à leur iPhone 14 ils ont pu contacter les secours et être hélitreuillés. Comme quoi les nouvelles technologies ne servent pas qu’à regarder des vidéos sur TikTok…