Internet regorge de coins sombres, cachés au grand public. La majorité du contenu serait même inaccessible pour les moteurs de recherche, nécessitant un mot de passe pour abriter du contenu personnel, ou simplement trop volumineux pour une indexation correcte. À l’intérieur de cette masse de données, il existe des recoins où se retrouvent aussi bien les criminels que les défenseurs de la liberté, un Web sans loi. Le plus connu de tous est le réseau Tor, qui fournit un navigateur permettant de surfer le Web de manière anonyme, mais surtout d’accéder à des sites parfaitement inaccessibles depuis les autres navigateurs. Des communautés entières où tout est permis, et la seule règle est la sécurité et l’anonymat des échanges. Tout chiffrer, ne rien dévoiler, tel est le mot d’ordre. Armes, drogues, photos volées, assassins, tous les services sont à vendre. À l’opposé, il s’agit également d’un lieu de liberté d’expression, où les internautes peuvent échapper à la censure et même dénoncer des crimes gouvernementaux.