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Deux vélos fabriqués en France, deux conceptions ultra différentes de la mobilité électrique à vélo. tout les opposent : design, connectivité, technologies, prix. A vous de choisir.
C’est bientôt Noël et vous avez peut-être décidé de vous offrir un vélo électrique pour l’occasion. Selon une enquête d’Opinionway réalisée en septembre de cette année pour DERKA, 19% des seniors utilisent occasionnellement ou quotidiennement un vélo électrique. Outre les bienfaits pour votre santé et la planète le vélo électrique est devenu un mode de déplacement urbain facile et pratique, à condition de bien s’équiper (casque indispensable) et de bien choisir son vélo. Parmi une offre pléthorique, PLENIOR a choisi d’opposer dans un match deux conceptions totalement opposées du vélo électrique, tant en termes de design et de connectivité que de prix.
L’Angel Bike
On aime !
•Fourche en carbone non suspendue à l’avant du cadre alu pour réduire le poids de l’ensemble à 15,9 kg •Roues de 28 pouces, montées avec des pneus Michelin de 29 pouces.
•Freins à disque hydrauliques qui permettent un freinage efficace et rassurant par tous les temps,
On aime pas !
•Pas de bouton on / off, ce qui implique qu’il faut enlever et remettre la batterie pour profiter de ses fonctionnalités (Pour plusieurs testeurs enlever et remettre la batterie
demande un déploiement de force important)
•Trop de plastiques et un écran de 2,4 pouces tout petit.
•L’alarme du vélo se déclenche au moindre effleurement.
Le vélo Angel ,(comme son challenger le vélo MAD), n’est pas un vélo passe partout. Dessiné par le designer Ora-Ïto, la pureté de son cadre et de sa fourche en font un objet au design futuriste et unique. Malheureusement la position de conduite légèrement penchée sur l’avant peut rendre la conduite fatigante pour le dos pour les non habitués. Selon plusieurs testeurs en ligne on sent beaucoup les vibrations. L’éclairage est lié au cockpit du Angel et vous oblige à connecter la batterie pour avoir la lumière : un monolithe rectangulaire, pas facile à installer et désinstaller selon les testeurs. Son plus, face au Velo Mad : La Partie connectée Vous devrez choisir le mode Fly Free pour activer l’assistance ou un itinéraire préenregistré. Le vibreur, intégré au volant, se déclenche pour vous indiquer de changer de direction lorsque le GPS est activé. En revanche, la sonnette électronique (un petit sifflement suivi d’un bip strident) est assez inhabituelle, du coup, personne ne l’associe a une sonnette de vélo ou ne l’entend ! Il aurait été plus judicieux d’imiter le classique « ding » d’une cloche. Pour les prudents ou les plus sportifs, le mode Fly Eco coupe l’assistance à 15 km/h. Connectivité : l’application mobile Angel est particulièrement bien développée, réactive, efficace et bien pensée et l’on se dit qu’un support smartphone avec une prise USB pour le recharger aurait mieux fait le travail que l’électronique embarquée.
Conclusion : À 2 860 €, l’Angel Bike est plutôt cher, comparé à d’autres concurrents aux performances à tout le moins équivalentes. L’Angel Bike mise tout sur son design particulièrement soigné et sa communication bien orchestrée.
Le vélo Mad
On aime !
•Le Look rétro et soigné
•La Transmission Shimano
•Le poids
•Bon rapport qualité / prix
•La possibilité de devenir ambassadeur
On aime pas !
•l’éclairage non relié à la batterie
•Le cadre non suspendu
•Confort diff icile au début
•L’écran petit
•L’autonomie assez faible
•La faible (et discriminante) rémunération des ambassadeurs Fondée par Guillaume Adriansen à droite sur la photo et Charles Hurtebize, l’entreprise Le Vélo Mad a été lancée en octobre 2018 avec l’idée de produire des vélos électriques de qualité, conçus et assemblés en France à la Manufacture Française du Cycle. La société privilégie le circuit court. L’Urbain tout comme les autres versions ont été améliorées en décembre avec une batterie totalement intégrée au cadre. L’entreprise a apporté un soin particulier au design de ses vélos électriques, la selle et les poignées du fabricant britannique Brooks y sont pour beaucoup. Un poids de 18,5kg Son poids total, de 18,5 kg avec la batterie, en fait un des plus légers de sa catégorie. Les pneus compensent un cadre non suspendu pourtant souvent proposé sur des vélos moins chers. Le Vélo Mad est équipé d’une magnifique selle Brooks B17 en cuir, il vous faudra néanmoins un peu de temps pour la faire à votre fessier, ainsi que de poignées cuir également. Le modèle économique de l’entreprise est distribué en direct, sans intermédiaire. L’entreprise propose trois showrooms, un à Paris, un à Rouen et un autre à bordeaux ainsi que quelques ambassadeurs…
Conclusion : Notre vainqueur ! Un très beau vélo haut de gamme fabriqué en France. Cher, mais vous pouvez bénéficier jusqu’à 900 € de primes cumulables. Très peu de connectivité, ce qui peut être un avantage lorsqu’on le pilote et une position de conduite moins fatigante que sur l’Angel. Possibilité d’amortir le prix en en faisant la promotion à ses copains.
4 Questions à Guillaume Adriansen – Co Fondateur de VELO MAD
Compte tenu des difficultés d’approvisionnement (mondiales) actuelles, quels sont les délais de livraison ?
Comme vous le dites, en ce moment il est très difficile de s’approvisionner dans certaines pièces ce qui entraîne des retards de production. Tous les secteurs sont touchés et on voit bien que la situation est compliquée pour tout le monde à l’heure actuelle. De notre côté, nous avons du stock dans certains modèles et pas de stock dans d’autres. Lorsque nos modèles sont en précommande, notamment le sport+, il faut compter 3-4 semaines pour être livré. Sur nos modèles urbains, nous pouvons livrer nos clients en 3 jours, idem pour les modèles sports, sauf le noir en grande taille qui lui est disponible en 3-4 semaines.
Dans les conditions Générales de Vente il est spécifié : «Le Consommateur est remboursé dans un délai de 14 (quatorze) jours suivant la date de réception des produits, sous réserve que les Produits soient arrivés chez la Société dans leur emballage d’origine, complets, en parfait état, avec leur étiquette, non ouverts ni utilisés, accompagnés de l’original de la facture et du bon de retour. Un retour qui montrerait qu’un de ces critères n’est pas rempli ne sera pas accepté et le produit sera retourné au Consommateur.» Est-ce que cela veut dire que si le vélo ne convient pas après une heure de route par beau temps il est impossible de changer d’avis ?
Il est possible d’essayer le vélo à la réception et de se rendre compte qu’il ne va pas pour plusieurs raisons telles que la taille, qui serait trop petite ou trop grande, ne pas se sentir à l’aise sur le vélo, ne pas apprécier son fonctionnement. Dans ce cas, on peut très vite s’en rendre compte, après 5min de vélo on sait si la taille convient, si on se sent à l’aise sur le vélo et si son utilisation nous satisfait ou non. Dans ce cas, nous reprenons le vélo sans problème. Le tout, est qu’il soit remis dans son carton d’origine, que les protections soient remises dessus, que les accessoires soient dans le carton et que le vélo soit dans le même état que lorsque le client a reçu son vélo. En revanche, quelqu’un qui va nous dire au bout d’une semaine qu’il a fait 3 sorties, que le vélo à 70km et qu’au final ça ne lui convient pas, on ne va pas rembourser le client car le vélo n’est plus neuf et si vraiment le vélo ne convient pas, on n’attend pas de faire 3 sorties pour demander un remboursement.
Sans boutiques à qui s’adresse-t-on en cas de pannes ?
Tout d’abord, nous avons quand même quelques boutiques. Comme vous l’avez dit précédemment, nous avons des showrooms à Rouen, Paris et Bordeaux. Dans ces trois magasins, nous faisons de la vente, de l’entretien et des réparations. Cela permet déjà aux clients de ces 3 villes de pouvoir se rendre directement chez nous pour l’entretien ou la réparation. En outre, pour les personnes qui ne peuvent pas se rendre dans un de ces 3 magasins, nous avons créer un partenariat avec Cyclofi x, présent dans les plus grandes villes de France, pour faire des interventions à domicile. De plus, nous avons également des partenariats avec des réparateurs indépendants, un peu partout en France, ce qui nous permet d’avoir une très belle couverture du territoire. Donc, en cas de panne, le client nous contacte, nous ciblons alors le problème avec lui, nous lui faisons ensuite parvenir, par voie postale, la ou les pièces de rechange (si besoin) et nous l’orientons vers un réparateur local afin qu’il soit dépanné. Nous prenons en charge la facture si c’est dans le cadre de la garantie.
Comment devient-on ambassadeur de la marque et pour quels avantages ?
Pour devenir ambassadeur de la marque, c’est assez simple. Dans un premier temps, tous nos ambassadeurs sont des clients qui ont par la suite décidé de devenir ambassadeurs. En devenant ambassadeurs, ils sont d’accord pour être répertoriés sur notre carte de France des ambassadeurs où figure leur « profil ambassadeur » avec une description, une photo et leurs coordonnées. Les ambassadeurs sont divisés en 2 catégories : Les ambassadeurs GOLD et les ambassadeurs SILVER. Les GOLD sont des autoentrepreneurs en capacité de nous facturer des honoraires (ils perçoivent une rémunération à chaque test réalisé ou à chaque vente : 5% par vélo vendu) ; Ensuite il y a les SILVER qui ne peuvent pas facturer et qui sont rémunérés des tests et ventes au moyen de cartes cadeaux. (50€ en bons d’achat par vélo vendu).