pleniormag.fr utilise plusieurs types de cookies. En plus des cookies fonctionnels, nécessaires au fonctionnement de notre site web, nous plaçons des cookies analytiques pour mesurer l'utilisation et la qualité du site web.
En cliquant sur Accepter, vous consentez à l'installation des cookies décrits ci-dessus. Si vous choisissez Refuser, nous ne placerons que des cookies fonctionnels.
L’avenir de la livraison à domicile est déjà tout tracé. Une armée de robots va s’occuper de transporter les marchandises jusqu’aux clients. Les questions qui restent sont maintenant de savoir quel type de robot convient le mieux, et quand ce genre de service sera disponible. Amazon expérimente déjà son service Prime Air aux États-Unis, avec une livraison par drone. De même, en Australie, le service de livraison de repas DoorDash s’est associé à Wing, une société sœur de Google, pour tester la livraison par drone avec son service DoorDash Air. En France, ce genre de service de livraison risque d’être plus compliqué, voire impossible à mettre en place à cause des restrictions. Les drones ne peuvent tout simplement pas voler dans la majorité des villes. Toutefois, il existe d’autres solutions. Carrefour expérimente actuellement la livraison autonome, autrement dit des navettes de livraison sans chauffeur. Les véhicules, 100 % électriques, sont fournis par Goggo Network, une startup européenne spécialisée dans la mobilité autonome. La première phase d’expérimentation se déroulera sur le plateau de Saclay dans les Yvelines. Les premiers clients seront les étudiants de l’école Polytechnique, qui pourront commander leurs courses sur le site de Carrefour et les recevoir via une navette entre 17 heures et 19 heures. Le véhicule est une navette autonome du fabricant français Milla qui transporte habituellement des passagers. Pour l’expérimentation, elle a été équipée de casiers. Les employés chargeront les courses dans les casiers, puis la navette se rendra automatiquement à un point précis sur le campus, situé à 15 kilomètres, en suivant les routes publiques à une vitesse maximale de 70 km/h. Pour l’instant les véhicules ne peuvent pas rouler complètement seules, elles devront tout de même avoir un chauffeur prêt à prendre la main, au cas où. Le client recevra par SMS une notification de l’heure de livraison, ainsi que le numéro du casier qui contient ses courses et un code secret pour l’ouverture. Il ne faudra donc pas s’attendre à avoir de l’aide pour décharger son casier… Cette phase d’expérimentation devrait durer six mois. Selon Carrefour, l’utilisation de véhicules électriques autonomes permettra de livrer toutes les zones, y compris celles situées trop loin des supermarchés actuellement. À terme cela pourrait permettre de couvrir l’ensemble du territoire, et donc d’apporter les services de livraison même dans les zones les plus reculées.