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Le gouvernement travaille actuellement à la mise en place d’un nouveau bouclier numérique pour protéger les français en ligne. L’idée n’est pas nouvelle, mais le gouvernement a récemment donné plus de détails concernant certains éléments de ce bouclier. La première mesure est le filtre anti-arnaque. Il s’agit d’une liste noire de sites Web identifiés comme sites à arnaques. Pour rester transparent et éviter toute potentielle critique de censure, ce premier outil ne va pas complètement bloquer l’accès aux sites problématiques. En tentant d’y accéder, l’internaute verra s’afficher un avertissement. Il sera alors libre de continuer s’il le souhaite vraiment. C’est plutôt une bonne chose, car des sites peuvent être identifiés à tort parfois, et s’il n’est même pas possible de savoir qu’un site a été mis sur liste noire, par exemple s’il est bloqué sans avertissement, il peut être difficile de rectifier la situation. La première version, expérimentale, doit être déployée en septembre prochain pour la Coupe du monde de rugby. Une seconde version, enrichie et généralisée, viendra la remplacer pour les Jeux Olympiques de 2024. Ainsi, si vous recevez un message frauduleux, comme ceux qui circulent actuellement demandant de mettre à jour la carte vitale, et que vous cliquez dessus, vous serez prévenu. Attention, ce n’est pas infaillible. Le problème des listes noires est que les nouveaux sites doivent être identifiés et ajoutés à la liste. Les premières personnes à tomber dessus ne seront donc pas prévenues. La seconde mesure est le Cyberscore, modelé sur le Nutriscore alimentaire. Les sites les plus fréquentés recevront un indicateur, du vert au rouge. Cette fois ce n’est pas la fiabilité des sites par rapport aux arnaques qui est jugée, mais la sécurité des données. Chaque internaute pourra savoir si un site traite correctement les informations personnelles et données de paiement, avant de lui communiquer ses propres données (s’inscrire sur un forum, effectuer un achat sur une boutique en ligne…). L’emplacement de stockage des données sera également pris en compte dans la note. Le gouvernement espère que cela incitera les sites Web à mieux sécuriser les données. Enfin, le gouvernement compte mettre en place un dispositif de « certificat de majorité anonyme » pour empêcher les mineurs d’accéder aux sites pour adultes. Concrètement, il faudra utiliser une application pour vérifier son âge. Elle fera le lien entre un tiers de confiance, par exemple le fournisseur d’accès ou la banque, et le site adulte. Le site fournira un formulaire anonyme à l’application, qui le transmettra au tiers de confiance. Ce dernier le validera, créant ainsi le certificat de majorité anonyme qui sera transmis au site. Le site ne connaîtra pas l’identité du tiers, et le tiers ne connaîtra pas la nature du site. Reste à voir si le système fonctionnera effectivement comme prévu. De plus, il suffira d’utiliser un VPN afin de se connecter depuis un autre pays et ainsi contourner cette sécurité.