Comprendre l’IA, mot à mot

L’intelligence artificielle, ça vous parle… mais pas toujours clairement ? C’est normal. Entre les sigles, les termes anglais et les concepts techniques, le jargon de l’IA peut vite donner le tournis, même aux plus connectés d’entre nous. Pourtant, il ne faut pas être informaticien pour s’y retrouver. Et dans un monde où l’IA s’invite partout, dans nos téléphones, nos maisons, nos voitures et même nos soins de santé, mieux vaut connaître quelques notions clés.

C’est pourquoi nous avons concocté pour vous ce glossaire thématique, pensé spécialement pour les lecteurs de Plénior. Un outil simple, clair, rangé par catégories, pour mieux comprendre les mots que l’on croise de plus en plus souvent dans les médias, les pubs ou les notices de produits technos. Vous verrez : avec les bonnes définitions, même les concepts les plus flous deviennent limpides.

50 termes classés par thèmes et ordre alphabétique :

• Algorithme

C’est une suite d’instructions logiques qu’un ordinateur suit pour résoudre un problème ou prendre une décision. Un peu comme une recette de cuisine, mais en langage informatique.

• Chatbot

C’est un programme qui discute automatiquement avec vous, souvent via un site ou une messagerie. Il répond à vos questions, vous guide ou vous divertit. Certains sont très simples, d’autres très avancés.

• Deep learning (apprentissage profond)

C’est une forme avancée de machine learning, inspirée du cerveau humain. Elle utilise des structures appelées réseaux de neurones pour traiter de grandes quantités d’informations complexes.

• Donnée (ou données)

Ce sont des informations numériques : un mot, un chiffre, une photo, une date de naissance… Les IA ont besoin de beaucoup de données pour apprendre et fonctionner.

• Données d’entraînement

Ce sont les données qu’on donne à une IA pour qu’elle apprenne. Par exemple,pour qu’elle reconnaisse un chat, on lui montre des milliers d’images de chats.  Elle en déduit ce qui fait un chat.

• IA générative

Type d’IA capable de créer du contenu :texte, image, son… Elle ne se contente pas de répondre, elle invente à partir de ce qu’elle a appris. ChatGPT ou DALL·E sont des exemples.

• Intelligence artificielle (IA)

Ensemble de technologies capables de simuler certaines fonctions humaines : comprendre un texte, reconnaître une image, répondre à une question… L’IA n’est pas intelligente comme un humain, mais elle peut effectuer des tâches complexes automatiquement.

• Machine learning (apprentissage automatique)

Technique où l’ordinateur apprend par lui-même à partir des données. Plus il en voit, plus il devient précis, sans qu’on lui dise exactement quoi faire à chaque fois.

• Modèle d’apprentissage

C’est la “mémoire” que construit une IA après avoir analysé des milliers ou millions de données. Grâce à ce modèle, elle peut ensuite prédire, classer ou répondre à de nouvelles questions.

• Réseau de neurones

Structure informatique qui imite le fonctionnement des neurones dans le cerveau. Elle permet à l’IA de repérer des liens entre des données, comme le lien entre un mot et son image

 

Épatez vos petits-enfants avec un simple nombre

Si vous recevez « 23333 » sur WhatsApp, vous êtes peut-être un peu perplexe. Que signifie donc ce code mystérieux, et comment réagir face à ce message codé qui semble se répandre sur les plateformes de messagerie ? Ce phénomène est un exemple parfait de l’évolution des langages numériques que l’on utilise au quotidien.

L’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux a bouleversé notre manière de communiquer. En plus des émojis, qui sont devenus des éléments incontournables de nos échanges écrits, une multitude de codes, de jeux de mots et de raccourcis plus complexes ont émergé. De nouveaux moyens d’expression apparaissent régulièrement, en particulier sur des applications comme WhatsApp, mais aussi sur Facebook, Instagram, X (anciennement Twitter) ou encore dans des SMS classiques. Un des codes les plus récents à faire son apparition sur WhatsApp, et qui commence à se répandre à l’échelle mondiale, est le fameux « 23333 ».

Peut-être l’avez-vous déjà croisé dans l’un de vos échanges sur WhatsApp, ou dans une conversation sur les réseaux sociaux. Bien qu’il soit encore assez peu connu en Europe, ce code se diffuse de plus en plus, notamment en Espagne, en Allemagne et aux États-Unis. Vous pourriez être un peu perdu si vous tombez sur ce message, et c’est normal ! Il s’agit en réalité d’un raccourci pour exprimer une forme de rire numérique, et il remplace une vieille habitude de communication qui a traversé des générations d’internautes : l’expression « LOL » ou « haha ».

L’origine du « 23333 »

L’histoire du « 23333 » remonte à plusieurs années en Chine. Le code est apparu pour la première fois sur un forum de discussion populaire nommé Mop, créé en 1997. Ce forum a été l’un des premiers espaces de rencontre virtuels pour les jeunes internautes chinois, et c’est là que le code « 233 » a été inventé. Il s’agissait d’une manière originale et ludique d’illustrer un rire, en utilisant des chiffres pour remplacer un « hahaha » écrit. Le « 2 » suivit de trois « 3 » forme une sorte de smiley rieur, et en ajoutant plus de « 3 » à la suite du 2, l’intensité du rire augmente, tout comme on pourrait faire en tapant « LOOL » ou « HHAHAHA » pour montrer qu’une situation est vraiment hilarante.

Avec le temps, ce code est devenu extrêmement populaire en Chine et a même été adopté par des plateformes de messagerie instantanée comme QQ et WeChat, similaires à WhatsApp dans d’autres

parties du monde. Aujourd’hui, non seulement en Chine, mais aussi dans d’autres pays asiatiques, le « 23333 » est utilisé comme une forme de rire numérique dans les conversations en ligne.

Pourquoi « 23333 » ?

Mais pourquoi exactement ce chiffre, et pourquoi le « 2 » suivi de « 3 » ? Cela découle d’une tradition d’utilisation des chiffres pour recréer des sons et des expressions sur Internet. Dans le cas de«233»,le«2»représente le son d’un rire étouffé ou gêné (quelques rires courts) et les « 3 » enchaînés symbolisent le son d’un éclat de rire franc, un rire « éclatant » ou débordant. Le plus vous avez de « 3 », plus vous montrez que la situation est comique. En d’autres termes, ce code numérique devient un indicateur de l’intensité du rire, à la manière de l’utilisation de « LOL », « ROFL », ou même « MDR » dans d’autres cultures numériques.

Comment réagir ?

Si vous recevez « 23333 » dans une conversation, pas de panique ! Cela n’implique absolument rien de négatif ou d’hostile. Il ne vous reste plus qu’à répondre avec un sourire, un autre « 23333 » si vous êtes d’humeur, ou simplement par un message amical. C’est tout simplement une manière de partager un moment de rire ou de légèreté avec l’autre personne.

Bien que ce code puisse encore être un peu mystérieux pour certains, il est un parfait exemple de la manière dont les jeunes générations trouvent toujours de nouvelles façons d’exprimer des émotions en ligne, tout en maintenant une forme d’humour et de camaraderie dans leurs échanges numériques.

Alors, si vous voyez un « 23333 » apparaître dans votre fil de discussion, sachez qu’il s’agit simplement d’un rire numérique, et que la réponse la plus appropriée est de vous laisser aller à l’humour partagé.

Utiliser un gestionnaire de mots de passe sans stress

Vous en avez marre de noter vos mots de passe sur un post-it, dans un vieux cahier ou dans un fichier nommé «nepasoublier.doc»? Vous n’êtes pas seul. À mesure que les services en ligne se multi- plient, la gestion des mots de passe devient un casse-tête. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une solution simple, sécurisée et confortable : le gestionnaire de mots de passe. Et pas besoin d’être informaticien pour s’en servir. Voici comment ça fonctionne.

Un gestionnaire, c’est quoi exactement ?
C’est une application qui enregistre pour vous tous vos identifiants, de manière sécurisée. Vous n’avez plus qu’un seul mot de passe à retenir : celui du coffre-fort.

•Il vous propose automatiquement des mots de passe complexes,

•Il les entre à votre place sur les sites ou applis,

•Il vous alerte si l’un de vos mots de passe est trop faible ou a fuité sur Internet.
Bref, c’est le carnet de mots de passe… sans les risques.

Est-ce vraiment sécurisé ?
Oui. Les meilleurs gestionnaires utilisent :
•Le chiffrement de bout en bout, ce qui signifie que vous seul avez accès aux données, •Une authentification forte : empreinte digitale, Face ID ou code maître,
•Des audits réguliers par des experts en cybersécurité. Autrement dit : plus sûr que votre mémoire et plus fiable qu’un cahier.

Comment l’utiliser en pratique

-1 Choisissez un gestionnaire : Gratuits : Bitwarden, NordPass (version de base), KeePass Payants : (avec plus d’options) Dashlane, 1Password, LastPass

-2 Créez un mot
de passe maître fort : (Ex. : M0nGestionnaire S3cure2024 !)

-3 Installez l’application sur votre téléphone, tablette ou ordinateur.

-4 Lors de votre prochaine connexion à un site :
Le gestionnaire vous propose d’enregistrer le mot de passe Ou d’en générer un nouveau pour vous

-5 La fois suivante, le mot de passe s’auto-rempli automa- tiquement. Vous n’avez plus rien à taper.

Et si je perds mon mot de passe maître ?
C’est la seule information à retenir, et elle ne peut pas être récupérée si vous l’oubliez (c’est fait exprès, pour la sécurité).

Mais vous pouvez :

•L’écrire et la stocker dans un lieu sûr,

•Ou activer une méthode de récupération secondaire (mail de secours, phrase secrète, empreinte).

Conclusion

Un gestionnaire de mots de passe, c’est comme une trousse de secours pour votre vie numérique. Il vous évite les oublis, vous protège contre les pirates et vous libère l’esprit. Et contrairement à une boîte à chaussures remplie de papiers, il tient dans votre poche, sécurisé et synchronisé.

Alors, la prochaine fois qu’un site vous demande : “Mot de passe oublié ?”, vous pourrez fièrement répondre : “Non. Je l’ai bien rangé.”

Évitez les accidents avec un minuteur à arrêt différé

En vieillissant, on se retrouve à perdre plus facilement le fil de sa pensée, ou alors on se laisse distraire plus facilement, oubliant ce qu’on était en train de faire. Si la plupart du temps ça n’a aucune importance, cela peut parfois représenter un danger.Certains appareils, comme le fer à repasser, peuvent être dangereux si on oubliede les débrancher quand on a fini de
les utiliser. Il suffirait que le fer tombeau sol pour déclencher un incendie.

Heureusement, pour ce genre de danger, il existe une solution très simple : une prise minuteur. Vous connaissez certainement la version la plus répandue, qui permet de programmer l’allumage et l’extinction d’une prise en fonction de l’heure de la journée. Toutefois, il en existe avec une avec départ différé. Vous programmez la prise pour une certaine durée et, à la fin du temps imparti, elle coupe le courant. Programmez la prise pour une heure, par exemple, et elle éteindra le fer à repasser automatiquement après ce délai si vous oubliez de le débrancher. Une véritable sécurité !

Il en existe de nombreux modèles proposés sur les sites de vente en ligne, mais il faut se méfier. Beaucoup sont conçus pour une prise électrique de type F, utilisée notamment chez nos voisins en Allemagne. En France, les prises sont de type E.
La différence est uniquement au niveau de la terre, située sur les bords de la prise chez nos voisins. La plupart de nos appareils ont des prises compatibles avec les deux modèles, donc ce n’est que rarement un problème. Toutefois, même si de nombreux magasins en ligne vendent ces modèles chez nous, certaines ne sont compatibles qu’avec le type F, et n’ont pas de trou prévu pour la broche terre chez nous, ils ne pourront donc pas être insérés dans une prise française.

Notre choix s’est porté sur le minuteur E305DC de Perel, proposé entre 12 et 16 euros selon le site. En plus d’être prévu pour les prises françaises, ce minuteur est l’un des plus simples à utiliser. Alors que certains sont dotés d’un petit écran et nécessitent d’être reprogrammés à chaque utilisation, la prise Perel est très simple. Elle intègre un interrupteur physique sur le côté qui permet de choisir une durée de 30 minutes, une heure, trois heures ou six heures. Sur le dessus, elle est équipée d’une zone tactile qui permet de démarrer le minuteur, et donc d’allumer l’appareil qui est branché dessus, ainsi que d’un voyant pour visualiser lorsque la prise est activée. Rien de compliqué. Sa seule fonctionnalité supplémentaire est un petit interrupteur qui permet de basculer entre le compte à rebours pour éteindre l’appareil, ou un second mode qui allume la prise au bout d’un certain délai, plutôt que de l’éteindre.

Cybermalveillance.gouv.fr au rapport

À l’occasion de la publication de son rapport d’activité, Cybermalveillance. gouv.fr présente les tendances des menaces qui ont marqué l’année 2024. La plateforme a vu son audience croître de façon significative pour atteindre 5,4 millions de visiteurs uniques (+47%) et enregistrer plus de 420 000 demandes d’assistance en 2024. Cette nette augmentation peut notamment s’expliquer par de nouveaux contenus et services proposés ou initiatives menées par Cybermalveillance. gouv.fr tels que la déclinaison du programme d’e-sensibilisation SensCyber pour le grand public, l’opération Cactus auprès des collégiens et lycéens, le MOOC de gestion de crise cyber Sen- Cy-Crise réalisé en collaboration avec le COMCYBERMI et la Gendarmerie nationale ou encore le lancement du guichet unique 17Cyber lancé en collaboration avec le ministère de l’Intérieur.

Des violations de données personnelles massives ont touché de nombreuses organisations

L’hameçonnage demeure la menace pré- dominante tout public confondu avec 1,9 million de consultations d’articles et 64 000 demandes d’assistance. Phénomène marquant de l’année 2024, des violations de données personnelles massives ont touché de nombreuses organisations ( Viamedis-Almerys, France Travail, Fédération Française de Foot- ball, Free…). Ces fuites de données suscitent de fortes inquiétudes de la part des publics concernés sur l’utilisation qui pourraient en être faite (hameçonnage, piratage de compte, tentative d’escroquerie ou d’usurpation d’identité …). Afin d’informer, conseiller et orienter les victimes concernées, Cybermalveillance.gouv.fr a publié des articles dédiés orientant, pour certains d’entre eux, vers un formulaire de lettre-plainte en ligne. Les violation  de données personnelles sont la 4e menace pour les particuliers avec 12 400 demandes d’assistance (+82%).

En progression constante (+55 % de recherches d’assistance), le piratage de compte occupe toujours la 2ème place pour les particuliers et les entreprises (la 3ème pour les collectivités), avec notamment une forte recrudescence de l’hameçonnage ciblant les identifiants de messagerie mail et de l’ingénierie sociale pour pirater des comptes de réseaux sociaux. Les rançongiciels, qui touchent essentiellement les professionnels, tiennent la 2e place pour les collectivités et la 3e pour les entreprises. S’ils représentent ainsi plus d’un tiers des recherches d’assistance, les rançongiciels sont néanmoins en baisse et au niveau le plus bas des quatre dernières années. L’arnaque au faux support technique (3e menace pour les particuliers) perdure, ainsi que les modes opératoires plus agressifs apparus en 2022 qui s’attaquent aux comptes bancaires des victimes. (13 500 recherches d’assistance).

La sextorsion concerneraient de plus en plus les jeunes publics. 

Des évolutions notables du types de victimes ont été observées pour plusieurs types de cybermalveillances qui sont de plus en forte hausse. Ainsi, la sextorsion concerneraient de plus en plus les jeunes publics alors que les maîtres-chanteurs ciblaient auparavant prioritairement des adultes. Globalement, les demandes d’assistance ont décuplé pour cette menace. De la même façon, le cyberharcèlement est en hausse de 31 % pour les particuliers. Cela affecte égale- ment les professionnels avec une menace qui se positionne respective- ment en 9e place pour les collectivités et 10e pour les entreprises. Comme observé depuis deux ans, les fraudes au virement concernent de plus en plus les particuliers. Notamment par l’usurpation de l’identité d’un créancier avec lequel ils sont en relation, permise par le piratage de leur compte de mes- sagerie ou de celui du créancier.

La cybersécurité s’impose comme un enjeu sociétal prioritaire.

De façon plus générale, l’état de la menace sur l’année 2024 met en évidence une véritable prolifération des arnaques en ligne, due en partie à la facilité d’accès aux outils malveillants par une cyberdélinquance sans compétence particulière. Les dix premières menaces, qui représentaient plus de 90 % des recherches d’assistance sur la plateforme, ont perdu en intensité en 2024 au profit de modes opératoires qui étaient précédemment moins exploités voire délaissés, traduisant une multiplication et une diversification de la menace. L’ingénierie sociale dont les escrocs font preuve s’appuie désormais sur de plus nombreuses thématiques et approches contextualisées, élargissant de fait considérablement le champ d’action de la menace. Par exemple, l’hameçonnage se décline en de mul- tiples formes allant de la livraison de colis à la fraude au RIB, en passant par l’accusation d’infraction pédoporno- graphique, ou encore la fraude au faux conseiller bancaire.

Le Bon Coin : les arnaques se multiplient sur le site

Alors que Le Bon Coin s’impose comme le deuxième site e-com- merce le plus populaire en France avec 28,8 millions de visiteurs mensuels, les experts en cybersécurité de NordVPN alertent sur la multiplication des arnaques ciblant la plateforme de petites annonces et donnent des conseils pour se protéger.

«Le Bon Coin est devenu un élément incontournable du e-commerce français, mais cette popularité attire malheureu- sement les cybercriminels. Avec près de 20 millions de français qui ont déjà uti- lisé la plateforme et 800 000 nouvelles annonces quotidiennes, les utilisateurs doivent apprendre à identifier les signes d’une possible arnaque,» déclare Marijus Briedis, CTO de NordVPN*

Les Principales arnaques identifiées :

Les arnaques sur Le Bon Coin sont nombreuses et variées. Le phishing est une pratique courante où des frau- deurs envoient de faux emails imitant Le Bon Coin pour soutirer des infor- mations personnelles ou bancaires via des liens frauduleux. On observe également des arnaques au paiement sous forme de fausses confirmations PayPal «en attente» ou des demandes de verse- ment via des méthodes non sécurisées comme Western Union. Les offres trop attractives constituent un autre danger, avec des prix anormalement bas sur des produits recherchés créant un sentiment d’urgence qui pousse à l’achat impulsif.

L’arnaque au trop-perçu est également répandue, utilisant de faux justificatifs montrant un paiement supérieur au prix convenu, suivis d’une demande de rem- boursement de la différence.

Certains escrocs exigent des frais d’en- voi anticipés, demandant un paiement préalable pour des frais de livraison ou de douanes avant de disparaître. Les QR codes frauduleux représentent une menace croissante, redirigeant vers des sites imitant des plateformes de paiement légitimes pour dérober les données bancaires. L’usurpation d’identité est pratiquée via la collecte de documents personnels sous prétexte de «vérification» pour commettre par la suite des fraudes. Enfin, les faux frais immobiliers consistent à demander des paiements pour « réserver» des visites d’appartements qui n’existent pas ou ne sont pas disponibles.

«Les escrocs sur Le Bon Coin exploitent notamment la confiance et l’urgence pour manipuler leurs victimes. Un prix anormalement bas, des pressions pour finaliser rapidement une transaction ou des demandes de paiement par des canaux non sécurisés sont autant de signaux d’alerte à ne pas ignorer,» ajoute Marijus Briedis, CTO de NordVPN

Pour se protéger :

• “Pour se protéger lors des transactions en ligne, que ce soit sur le Bon Coin ou sur toute autre plateforme de seconde main, il est fortement recommandé d’utiliser exclusivement le système de paiement sécurisé de la plateforme. Pri- vilégiez également les remises en main propre dans des lieux publics. Cela per- mettra de vérifier l’état du produit avant de finaliser l’achat surtout s’il s’agit d’objets de valeur.”

• “ Vérifiez également le profil et les avis des vendeurs avant toute transaction pour s’assurer de leur fiabilité. Pour éviter les fraudes, la règle fondamentale c’est qu’il ne faut jamais communiquer d’informa- tions personnelles ou bancaires.

En cas de doute, signaler immédiatement les annonces suspectes aidera à protéger l’ensemble des utilisateurs. Si malheureusement vous êtes victime d’une arnaque, n’hésitez pas à déposer plainte et à contacter le service 17cyber adresse a recopier dans votre navigateur https:// www.cybermalveillance.gouv.fr/17cyber ( pour obtenir de l’aide).”

 

Cocorico, Le Chat se met à jour et débarque sur mobile

Mistral AI est une entreprise française d’intelligence artificielle qui a développé son propre chatbot appelé tout simplement Le Chat. Et nous ne parlons pas d’une pâle imitation de ChatGPT. Il est tout aussi performant et offre de nombreuses fonctionnalités avancées gratuitement.

En plus d’être un chatbot, et donc de répondre à vos questions, il peut aussi générer des images. Commencez simplement votre requête avec le mot « dessine » et il tentera de créer une image d’après votre description. Attention toutefois, la version gratuite de Le Chat est limitée à trois images par jour. Mieux vaut donc bien réfléchir pour éviter de se tromper. Il offre également une fonction Canevas qui permet d’éditer le contenu généré par le chatbot. Le Chat peut aussi lancer une recherche sur le Web et vous fournir des citations avec des liens vers les sources.

Enfin, vous pouvez envoyer des imageset des documents au chatbot. Il sera capable de les analyser, vous pourrez donc lui poser des questions dessus. Par exemple, fournissez-lui un document Word et il pourra suggérer des corrections ou des précisions à apporter. Le Chat est disponible en tant qu’application sur Android et iOS, ou via le Web à l’adresse https://chat.mistral.ai.

Curieusement, le site est en anglais, ainsi que le formulaire d’inscription.
Une fois votre compte créé, vous pourrez accéder aux réglages du chatbot et le basculer en français (cliquez sur le menu en haut à gauche, puis sur Settings, ensuite Preferences, et vous trouverez le français dans le menu déroulant). Mais ce n’est nécessaire que si l’interface vous pose problème car le chatbot vous répond dans la même langue que celle que vous lui écrivez.

QUESTION DE LECTEUR

C’est effectivement un problème qui peut être très frustrant. Cela peut sembler redondant de le dire mais, lorsque vous effectuez une capture d’écran, vous ne capturez que ce qui est affiché à l’écran, donc avec la même définition. Avec un écran Full HD (1 920 x 1 080 pixels), vous n’avez qu’un quart de la définition 4K (3 840 x 2 160 pixels), et aucun moyen d’afficher plus. Il faut donc utiliser un outil qui va récupérer l’image directement dans la vidéo elle-même plutôt que ce qui est affiché à l’écran.

Les logiciels de montage de vidéos possèdent généralement un outil de ce genre, mais il n’est pas nécessaire d’en passer par là. Le lecteur multimédia VLC propose également cette fonction. VLC est un logiciel libre et le logiciel français le plus utilisé au monde. Il a l’avantage d’intégrer de nombreuses fonctions avancées, tout en restant très léger. Il peut lire quasiment tous les formats vidéo, et malgré une apparence quelque peu austère, il est très facile à utiliser.

Pour l’installer, il suffit de vous rendre à l’adresse https://www.videolan. org. Une fois fait, ouvrez la vidéo et faites pause lorsque vous voyez à peu près l’image que vous voulez capturer. Vous pouvez ensuite utiliser la touche E pour avancer image par image (une vidéo contient généralement 24 images par seconde). Malheureusement, il n’existe pas de touche pour revenir en arrière d’une image. En maintenant la touche Majuscules (aussi connue sous le nom Shift en anglais) pendant que vous appuyez sur la flèche gauche du clavier, vous reviendrez en arrière de trois secondes, et devrez donc avancer de nouveau jusqu’à retrouver l’image à capturer. Dans le doute, vous pouvez capturer autant d’images différentes que nécessaires, puis supprimer celles que vous n’utiliserez pas.

Une fois que vous avez choisi l’instant à capturer, ouvrez le menu Vidéo et sélectionnez Prendre une capture d’écran. L’image est enregistrée dans votre bibliothèque Images, et le nom de fichier commence avec vlcsnap suivi de la date à l’envers et l’heure, par exemple vlcsnap-2025-03-02 pour les images enregistrées le 2 mars 2025.